Présidentielle en Gambie : Yahya, à Jammeh surprenant !
On avait jubilé. On avait même espéré l’aube d’une ère prometteuse. Tant l’acte de Yahya Jammeh avait marqué l’opinion. Surprenant, avait-il paru, en reconnaissant sa défaite devant son challenger, Adama Barrow. C’était le vendredi 2 décembre, moins de 24 heures après la fermeture des bureaux de vote. L’acte est paru tellement surprenant que certains, qui ne croyaient pas aux illusions que vendaient Yahya à l’Afrique et au monde, préféraient attendre le lendemain de la passation du pouvoir entre les présidents sortant et entrant, pour le commenter.
Hélas ! Une semaine plus tard, il se ravise, conteste les résultats de la présidentielle du 1e décembre, demande un nouveau scrutin. Il n’avait pas fini de surprendre le monde. Un véritable tollé, dans un pays où les citoyens avaient commencé à respiré un début de liberté. Qu’est-ce qui risque d’arriver à Yahya Jammeh, à la Gambie et aux Gambiens ? La question vaut son pesant d’or. Car, malgré sa défaite et sa brève retraite dans son village, Yahya Jammeh continuait à faire peur aux Gambiens. Il continue à avoir une certaine maîtrise sur l’armée et les médias d’Etat.
En tout état de cause, Yahya Jammeh qui n’a pratiquement aucun contact extérieur, même son voisin le plus proche, s’attire davantage les foudres et se créent de plus en plus d’ennemis.